Presse
« Un mastodonte de 75 minutes, ce concerto, entre oratorio, symphonie avec piano obbligato fondu dans la masse et acrobaties pianistiques qui laissent l’exécutant exsangue. Busoni le crée à Berlin en 1904 dans l’incompréhension générale. A la croisée de Berlioz, Brahms et Liszt dans les quatre premiers mouvements, il bifurque en son final avec chœur d’hommes vers Allah ! Busoni s’inspire en effet d’« Aladdin », drame en vers d’Adam Oehlenschläger. SWR Music réédite cet enregistrement de 1990. Le pianiste David Lively, 37 ans alors, déploie une énergie, un brio et un lyrisme à la hauteur du défi. Le chef Michael Gielen, l’orchestre de Baden-Baden et le chœur de Fribourg lui offrent un soutien en habit d’apparat »
Philippe Cassard
"D’une musicalité, d’une virtuosité, d’une endurance devant laquelle on s’incline, tenant cette oeuvre unique avec le souci d’en faire une arche immense en échappant aux collages de styles différents. Réussite absolue, au point que même les plus blasés des critiques s’inclinent devant la performance. Non, le terme sent son cirque. N’en cherchons pas un autre. Ce soir Lively était la Musique. Simplement."
Bertrand Renard
« Vedettes des programmes symphoniques, les concertos de Chopin sont ici donnés avec pianoforte (un Erard de 1836 aux extraordinaires nuances de lumière) et « accompagnement de quintuor », comme au temps de leurs premières exécutions dans les salons. Avant David Lively, d'autres pianistes se sont essayés à la version de chambre, mais jamais comme il le fait lui, en jouant, par exemple, certaines phrases confiées aux vents de l'orchestre. Toutefois, le retour aux sources de la partition ne se limite pas à ces subtilités de timbre. Les tempi, les phrasés et les échanges avec les cordes, entre autres, déterminent une reconsidération de la musique qui s'apparente à la révélation d'une fresque dénaturée par de multiples travaux de restauration. Décapés mais pas aseptisés par cette approche d'une absolue rigueur acoustique, les concertos de Chopin n'en finissent pas de surprendre. Leur équilibre, le maître mot des interprètes de ce disque fascinant, se renouvelle tant dans la perspective classique du n ° 2 (le premier, en réalité, par ordre chronologique) que dans le bouillonnement romantique du n ° 1. »
Pierre Gervasoni
« Lively époustoufle : Deux moments forts enfin. David Lively s’adresse au public pour présenter, avec justesse et clarté, un programme passionnant, qui culmine dans la lancinante 10e Barcarolle de Fauré et la méconnue sonate (1917-18) de l’américain Charles Griffes. L’ancien élève de Claudio Arrau joue de mémoire (un tour de force) cette musique féroce, avec un abattage et une virtuosité de premier plan. Plein de panache, il prend tous les risques, insufflant une grande énergie aux Trois Mouvements de Petrouchka de Stravinsky.. »
Bertrand Boissard
« De la puissance, du brio, une saine et nécessaire agressivité, bien entendu. Mais aussi, par la grâce d’un toucher extrêmement sensible, des moments d’une exquise et discrète tendresse, des plages de poésie pure et quasi immatérielle. La technique est superbe, d’une souveraine aisance. »
Pierre-Petit
« In Chopin’s Second Piano Concerto, David Lively demonstrated his mastery of the multi-faceted and the decorative, adding ornamentation and nuances to his part like a network of tendrils. It shone with a familiarity that was truly delightful. Moreover, Lively set off his pianistic firework without a trace of boastful showmanship, thus avoiding an outright juggling display »
"Américain jusqu'au bout de doigts taillés pour des prestations hors norme, David Lively est un pianiste qui a le goût des grands espaces."
Pierre Gervasoni
"Les œuvres pour violon et piano de Debussy, Ravel et Fauré retenues appartiennent au nec plus ultra du répertoire français. Tatiana Samouil et David Lively lui rendent un superbe hommage, à déguster sans tarder."