Presse
« Vedettes des programmes symphoniques, les concertos de Chopin sont ici donnés avec pianoforte (un Erard de 1836 aux extraordinaires nuances de lumière) et « accompagnement de quintuor », comme au temps de leurs premières exécutions dans les salons. Avant David Lively, d'autres pianistes se sont essayés à la version de chambre, mais jamais comme il le fait lui, en jouant, par exemple, certaines phrases confiées aux vents de l'orchestre. Toutefois, le retour aux sources de la partition ne se limite pas à ces subtilités de timbre. Les tempi, les phrasés et les échanges avec les cordes, entre autres, déterminent une reconsidération de la musique qui s'apparente à la révélation d'une fresque dénaturée par de multiples travaux de restauration. Décapés mais pas aseptisés par cette approche d'une absolue rigueur acoustique, les concertos de Chopin n'en finissent pas de surprendre. Leur équilibre, le maître mot des interprètes de ce disque fascinant, se renouvelle tant dans la perspective classique du n ° 2 (le premier, en réalité, par ordre chronologique) que dans le bouillonnement romantique du n ° 1. »
Pierre Gervasoni
« Lively époustoufle : Deux moments forts enfin. David Lively s’adresse au public pour présenter, avec justesse et clarté, un programme passionnant, qui culmine dans la lancinante 10e Barcarolle de Fauré et la méconnue sonate (1917-18) de l’américain Charles Griffes. L’ancien élève de Claudio Arrau joue de mémoire (un tour de force) cette musique féroce, avec un abattage et une virtuosité de premier plan. Plein de panache, il prend tous les risques, insufflant une grande énergie aux Trois Mouvements de Petrouchka de Stravinsky.. »
Bertrand Boissard
« De la puissance, du brio, une saine et nécessaire agressivité, bien entendu. Mais aussi, par la grâce d’un toucher extrêmement sensible, des moments d’une exquise et discrète tendresse, des plages de poésie pure et quasi immatérielle. La technique est superbe, d’une souveraine aisance. »

Pierre-Petit
« In Chopin’s Second Piano Concerto, David Lively demonstrated his mastery of the multi-faceted and the decorative, adding ornamentation and nuances to his part like a network of tendrils. It shone with a familiarity that was truly delightful. Moreover, Lively set off his pianistic firework without a trace of boastful showmanship, thus avoiding an outright juggling display »
"Américain jusqu'au bout de doigts taillés pour des prestations hors norme, David Lively est un pianiste qui a le goût des grands espaces."
Pierre Gervasoni
"Les œuvres pour violon et piano de Debussy, Ravel et Fauré retenues appartiennent au nec plus ultra du répertoire français. Tatiana Samouil et David Lively lui rendent un superbe hommage, à déguster sans tarder."
Jean-Luc Caron
"Autres découvertes, celles auxquelles nous convie David Lively, le plus français des pianistes américains. On sait son goût du rare comme ses fabuleux moyens qui nous ont valu une version d’anthologie du Concerto de Busoni, mais cette fois il va, sous la protection bienveillante du Palazzetto Bru Zane, nous révéler du très rare. Qu’on en juge : les deux Sonates de Benjamin Godard, la Scène du Bal et les Six Airs de danse dans le style ancien de Leo Delibes. On est déjà toute ouïe, comme pour la Suite Bergamasque de Debussy, seule partition connue d’un concert qui fleure bon l’aventure."
Jean-Charles Hoffelé
«Le goût de David Lively pour la musique contemporaine, et a fortiori celle des États-Unis, n'est pas un mystère. D'origine américaine, ce claviériste surdoué, qui jouit en France d'une solide réputation depuis son passage au concours Long-Thibaud-Crespin, s'est imposé comme l'un des meilleurs interprètes de la musique d'Elliott Carter, d'Aaron Copland ou de Charles Ives. On ne sera donc guère surpris de retrouver ces trois compositeurs au menu de son dernier disque (I Got Rhythm, La Musica), dont la majeure partie est consacrée à George Gershwin et aux arrangements pour piano seul de ses standards vocaux. Une mise en perspective vertigineuse, où les révolutionnaires Pensées sur le piano de Carter côtoient des tubes du Songbook américain, nous replongeant dans l'atmosphère d'un Woody Allen. Mais Lively n'en est pas à un grand écart près. Aussi à l'aise face à la création que dans le répertoire de la Renaissance, il voyage à l'envie à travers les époques.»
«Le goût de David Lively pour la musique contemporaine, et a fortiori celle des États-Unis, n'est pas un mystère. D'origine américaine, ce claviériste surdoué, qui jouit en France d'une solide réputation depuis son passage au concours Long-Thibaud-Crespin, s'est imposé comme l'un des meilleurs interprètes de la musique d'Elliott Carter, d'Aaron Copland ou de Charles Ives. On ne sera donc guère surpris de retrouver ces trois compositeurs au menu de son dernier disque (I Got Rhythm, La Musica), dont la majeure partie est consacrée à George Gershwin et aux arrangements pour piano seul de ses standards vocaux. Une mise en perspective vertigineuse, où les révolutionnaires Pensées sur le piano de Carter côtoient des tubes du Songbook américain, nous replongeant dans l'atmosphère d'un Woody Allen. Mais Lively n'en est pas à un grand écart près. Aussi à l'aise face à la création que dans le répertoire de la Renaissance, il voyage à l'envie à travers les époques.»
Thierry Hilleriteau
« Un simple coup d’œil à la discographie de David Lively suffit pour comprendre que le pianiste franco-américain n’a pas le goût des enregistrements passe-partout (il s’est aventuré entre autres dans les Concertos de Busoni, Marx et Furtwängler ou dans la musique de chambre de Huybrechts). Le récital « I Got Rhythm » qui paraît ce 26 janvier offre une nouvelle illustration de sa curiosité. Dans les lignes de présentation de son programme, celui qui s’est installé de ce côté-ci de l’Atlantique alors qu’il n’avait que 16 ans ne cache pas la nostalgie qui l’a conduit à ce retour aux sources de la musique américaine.Survol d'un siècle de musique : de l’illustre et si avenant Maple Leaf Rag de Scott Joplin – premier titre de l’édition musicale à avoir dépassé un million de ventes – à Caténaires d’Elliot Carter – dans une interprétation proprement vertigineuse – Lively compose un album musical aussi équilibré que contrasté, l’un de ces disques qui vous hameçonnent l’attention dès la première plage et de ne la lâchent plus jusqu’à leur terme. Comment résister en effet à la solaire énergie du Souvenir de Porto Rico ou du Banjo de Louis Moreau Gottschalk, à la maîtrise et au tonus avec lesquels est mené le bref Some Southpaw Pitching de Charles Ives ? On ne goûte pas moins une douzaine d’extraits du Songbook de Gershwin : dire que Lively joue dans son arbre généalogique revient à enfoncer une porte ouverte, mais le résultat s’impose, admirable de tact, de charme et d’esprit. Et avec quelle palette de couleurs l’interprète rend-il justice à chacune des miniatures qu’il aborde, là comme dans les Four Blues de Copland, pas moins caractérisés que les Excursions de Barber, recueil que l’on n’a pas souvent entendu mené avant autant d’imagination sonore. The Hoedown tiré des Five Chromatique Dances de William Albright, d’une foisonnante liberté, deux Carter d’anthologie (Intermittences et Caténaires) et – cerise sur le gâteau et clin d’œil à Joplin – l’entêtant et plus que tonique Serpent's Kiss –Rag Fantasy de William Bolcom couronnent un récital d’une cohérence admirable. « Un voyage », écrit David Lively ; une fête aussi ! »
« Un simple coup d’œil à la discographie de David Lively suffit pour comprendre que le pianiste franco-américain n’a pas le goût des enregistrements passe-partout (il s’est aventuré entre autres dans les Concertos de Busoni, Marx et Furtwängler ou dans la musique de chambre de Huybrechts). Le récital « I Got Rhythm » qui paraît ce 26 janvier offre une nouvelle illustration de sa curiosité. Dans les lignes de présentation de son programme, celui qui s’est installé de ce côté-ci de l’Atlantique alors qu’il n’avait que 16 ans ne cache pas la nostalgie qui l’a conduit à ce retour aux sources de la musique américaine.Survol d'un siècle de musique : de l’illustre et si avenant Maple Leaf Rag de Scott Joplin – premier titre de l’édition musicale à avoir dépassé un million de ventes – à Caténaires d’Elliot Carter – dans une interprétation proprement vertigineuse – Lively compose un album musical aussi équilibré que contrasté, l’un de ces disques qui vous hameçonnent l’attention dès la première plage et de ne la lâchent plus jusqu’à leur terme. Comment résister en effet à la solaire énergie du Souvenir de Porto Rico ou du Banjo de Louis Moreau Gottschalk, à la maîtrise et au tonus avec lesquels est mené le bref Some Southpaw Pitching de Charles Ives ? On ne goûte pas moins une douzaine d’extraits du Songbook de Gershwin : dire que Lively joue dans son arbre généalogique revient à enfoncer une porte ouverte, mais le résultat s’impose, admirable de tact, de charme et d’esprit. Et avec quelle palette de couleurs l’interprète rend-il justice à chacune des miniatures qu’il aborde, là comme dans les Four Blues de Copland, pas moins caractérisés que les Excursions de Barber, recueil que l’on n’a pas souvent entendu mené avant autant d’imagination sonore. The Hoedown tiré des Five Chromatique Dances de William Albright, d’une foisonnante liberté, deux Carter d’anthologie (Intermittences et Caténaires) et – cerise sur le gâteau et clin d’œil à Joplin – l’entêtant et plus que tonique Serpent's Kiss –Rag Fantasy de William Bolcom couronnent un récital d’une cohérence admirable. « Un voyage », écrit David Lively ; une fête aussi ! »
Alain Cochard
« French-American pianist David Lively uses Scott Joplin’s ragtime to springboard into the great American experiment in rhythm, exploring the work of an eclectic group of American composers — from Louis Moreau Gottschalk to Elliott Carter — who assumed the mantle of Joplin’s vanguard influence. »
À propos du CD César Franck :
« Le pianiste David Lively dispense un jeu clair, sans affectation sentimentale tout en étant expressif. »
À propos du CD César Franck :
« Le pianiste David Lively dispense un jeu clair, sans affectation sentimentale tout en étant expressif. »
Jérémie Bigorie